Conséquences

Les gaz à effet de serre ne représente même pas 1 % de l'atmosphère terrestre. Et pourtant, toute fluctuation, aussi minime soit-elle, de la quantité de ces gaz peut avoir de graves conséquences. D'un autre côté, les gaz à effet de serre ne peuvent être entièrement supprimés, car s'ils n'existaient plus la température sur terre chuterait. Il serait donc tout aussi néfaste d'en avoir trop que d'en avoir trop peu. En d'autres termes, des problèmes risquent de se poser dès la moindre variation de ces gaz dans l'atmosphère.
Le changement climatique est une des menaces environnementales les plus sérieuses auxquelles notre société doit faire face. Les climatologues prévoient une augmentation de la température moyenne du globe de 2 °C d'ici 2100 en cas de doublement de la concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère.

Le Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC) a rendu en 1995 un rapport scientifique. Il conclut en autres que :
- depuis 1750, le taux de CO2 dans l'atmosphère a augmenté de 30 %, celui de CH4 de 145 %.
- depuis la fin du 19ème siècle, la terre s'est réchauffée de 0,3 °C à 0,6 °C.
La hausse des températures devrait provoquer des sécheresses, des inondations plus sévères et une augmentation des précipitations. Une évolution rapide et soutenue du climat pourrait également modifier l'équilibre entre les espèces et provoquer un dépérissement des forêts.

Au niveau de l'Europe on constaterait une intensification des cycles hydrologiques, dont l'amplitude croîtrait dans la partie nord de l'Europe et diminuerait dans la partie sud. Dans les DOM TOM, la hausse des températures serait susceptible d'accroître la fréquence et l'amplitude des cyclones, particulièrement néfastes pour les atolls (île tropicale, constituée par des récifs coralliens entourant une lagune).

Il est probable que les pays les moins développés et les écosystèmes les plus vulnérables souffriront le plus des changements climatiques. Par un accroissement de la sécheresse entraînant une chute des rendements agricoles dans les zones arides, et donc des risques de famine.

D'une façon plus générale, l'amplitude et la fréquence des orages, des inondations et des crues, des tempêtes ainsi que des cyclones pourraient augmenter, entraînant une intensification des accidents météorologiques.
Hormis dans les régions froides, où la mortalité due au froid reculerait, le réchauffement climatique aurait essentiellement des conséquences préjudiciables sur la santé humaine. D'une part, le renforcement et l'allongement des périodes de chaleur augmenteraient, principalement dans les villes, la mortalité et les affections cardiorespiratoires ; d'autre part, les aires touchées par les maladies infectieuses véhiculées par les insectes tropicaux s'étendraient considérablement.

Dans les DOM TOM, la hausse des températures des eaux marines peut être néfaste pour les coraux qui pour beaucoup d'entre eux ne survivent pas au-delà de 30 °C.

A) Effet de l'élévation du niveau de la mer

B) Effet sur l'enneigement

C) Impact sur l'agriculture

D) Impact sur la sylviculture

E) Impact sur le tourisme français

F) Impact sur la santé